• Comme chacun le sait, internet n'est plus une nouveauté depuis longtemps mais il demeure toujours sous-exploité. Et pourtant, ce n'est pas faute d'imagination et on ne pourra pas reprocher aux maisons d'édition de rester inactives de ce côté-là. En effet, elles ont toutes un site internet où elles se présentent et montrent leur(s) catalogue(s). Vous trouvez également leurs coordonnées postales et téléphoniques, de même qu'un fax et une possible adresse internet. Et cerise sur le gateau, les maisons d'éditions acceptent même les manuscrits tapés à l'ordinateur (peut-on donc encore parler de manuscrits ?) et envoyés par Email, par une d'adresse prévue à cet effet. Une telle adresse simplifie la tâche à de nombreux auteurs.

    La première tâche dont l'auteur doit s'acquitter avant de se faire publier est la suivante : terminer son manuscrit. Oui, je sais, je viens d'enfoncer une belle et grande porte ouverte mais trop souvent on est obligé de constater que les pseudo auteurs disent avoir terminé leur travail alors que le texte est rempli de fautes et d'incohérences. La condition sine qua non pour être éditer est d'achever du mieux possible son travail. Certes il y a dans le milieu des gens payés pour relire et corriger un texte mais ce n'est pas une raison pour faire preuve de négligence et de fainéantise. Si quelques fautes et quelques phrases mal construites passent, une pléthore est inacceptable.

    Une fois le texte terminé, voilà le processus originel de publication :

    D'abord, il faut l'imprimer mais attention, chaque feuille ne doit contenir qu'une seule et unique page, autrement dit, que du recto, pas de verso. Si votre texte fait 400 pages, vous êtes bon pour imprimer 400 feuilles. Essayez de calculer l'argent dépensé rien que dans un seul exemplaire de votre manuscrit imprimé (entre l'encre et les feuilles) et multipliez tout ça par le nombre d'exemplaire à envoyer au total, par exemple à trois ou quatre éditeurs.

    Ensuite direction la Poste où vous devrez  payer (encore!) pour envoyez vos exemplaires. Le hic, le prix se joue au poids et 400 feuilles, c'est lourd ! Ajoutez à cela le choix du mode d'expédition (l'idéal serait de choisir un mode avec traçabilité pour que le colis ne soit pas perdu) et multipliez ce nouveau prix par le nombre d'envois, par exemple quatre.

    Inutile de vous dire que vous venez de dépenser une somme astronomique sans avoir la moindre certitude d'être retenu pour publication. En cas de refus et pour jouer les écologistes (difficile de rester crédible alors que vous venez d'imprimer un total de 1600 feuilles imprimées uniquement sur le recto... et pour vous prendre un "Non" de surcroît) vous pouvez demander à la maison d'édition de vous renvoyer le manuscrit mais cela n'est possible que si vous fournissez avec le colis une enveloppe affranchie au tarif en vigueur par les soins de votre compte en banque, là encore, sans être sûr de l'utilité de la chose.

    Au final sans avoir encore été publié, vous venez de dépenser énormément, vous qui souhaitiez vous faire publier, non pas pour gagner fortune et gloire, mais juste de quoi arrondir vos fins de mois. Oui, je sais, ça fait mal. Fort heureusement, de nos jours, il y a une façon de vous faire économiser argent, temps et papier et elle est toute bête.

    Une simple adresse électronique spécifiquement conçue pour recevoir des manuscrits, envoyés par exemple au format PDF. Après tout, avant publication, les maisons d'édition ne dépensent pas un rond, pourquoi devrions-nous donc nous ruiner sans aucune certitude concernant l'utilité de la chose ? Non seulement la chose est bonne pour la planète mais en plus elle facilite grandement les relations entre maisons d'édition et auteurs.

    Ainsi comme je le disais déjà plus haut, les maisons d'édition utilisent assez souvent une telle adresse et ce seul élément suffit à convaincre de nombreux auteurs, moi le premier, de tenter leur chance. Cela donne également du travail aux éditeurs tout en leur permettant d'augmenter leurs chances de tomber sur la perle rare. Que du positif donc.

    Bien sûr, en ce qui concerne les "grandes et prestigieuses" maisons d'édition (Michel Lafon ou Albin Michel, pour ne citer que ces deux-là), c'est une autre histoire. A moins d'être déjà considéré comme une valeur sûre, n'espérez pas trop rejoindre leurs rangs. De plus, chez eux, l'adresse Email miracle n'existe pas.

    Pour finir, je disais "valeur sûre". Malheureusement, c'est souvent de cette manière que vous serez classé ou non. Chaque médaille a son revers. Certaines maisons vous accompagnent jusqu'au bout et vous considairent comme un vrai partenaire en vous donnant toutes les chances possibles. Pour d'autres, vous n'êtes et ne serez rien de plus qu'un outil et ne bénéficierez de leur soutient qu'en étant une "valeur sûre". C'est comme dans la vie, rencontrez des gens corrects et du positif s'en dégagera, en revanche tombez sur les mauvaises personnes et tôt ou tard cela finira mal.

    Renseignez-vous, gardez confiance en votre travail, donnez vous toutes les chances et un jour une étoile vous éclairera.


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  • Pour ceux que ça intéresse, je vais vous dire où j'en suis dans la recomposition de mon roman.

    Grâce aux éléments que j'ai pu récupérer, j'ai pu relire et corriger le prologue, auquel j'ai rajouté une note de bas de page et ai revu un chapitre et replacé un des épilogues, que je n'ai pas à changer de quelque manière que ce soit.

    Je dois encore relire un chapitre ainsi que le début d'un autre (tout ce que j'ai pu en récupérer) avant de le compléter.

    Question épilogue, en réfléchissant sur sa raison d'être et la façon de mieux intégrer la suite lorsqu'elle sera en préparation, j'ai décidé de passer du double au triple épilogue, ce que je n'ai vu qu'une seule et unique fois, à la fin du film X-Men Origins : Wolverine. Ainsi ai-je rédigé ce troisième épilogue, qui sera finalement le deuxième à être lu.

    Je suis actuellement en train de retaper la première partie et plus longue du triple épilogue tout en l'améliorant.

    Les améliorations consistent le plus souvent à rassembler les même idées pour ne pas trop s'étaler et ne pas perdre le lecteur, réorganiser les phrases en changeant parfois la tournure et les mots, permettant une meilleure compréhension du lecteur ainsi qu'une lecture plus fluide et bien sûr corriger les éternelles fautes d'orthographe et de grammaire qui sont passées à la trappe.

    Ainsi sont les évolutions du roman, de prochaines viendront très bientôt.


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  • Un incident survenu durant la journée du 5 mars a endommagé de nombreux fichiers sur ma clé USB, ce que j'ai découverts en voulant écouter les musiques et chansons présentes dessus avec l'autoradio de ma voiture en allant au travail effectuer mon poste de nuit. La moitié des musiques avait disparue. Dans l'après-midi du 6 mars, je connecte ma clé à mon ordinateur qui lance une tentative de restauration des fichiers ce qui ne fera rien de plus que de supprimer, si elles étaient encore là, les entrées des fichiers défectueux. Seuls quelques documents ont été endommagés mais un coup du sort a visé mon roman en cours d'écriture et ce dernier a disparu.

    De lui, je n'avais que des copies très partielles et assez anciennes ; en effet je pensais, à tort, que mes fichiers étaient plus vulnérables sur mon ordinateur portable (virus, piratage, âge du matériel...) que sur ma clé USB. Je me retrouve donc contraint de le refaire à partir de mes souvenirs, des documents papiers (dont le plan général) et des rares copies partielles de chapitres. Mais de cet incident, il y a des leçons à retenir.

    N°1 : Ne jamais sous-estimer la valeur sûre du papier. J'ai toujours trouvé plus agréable de travailler sur papier que sur un ordinateur : rien n'est comparable au fait de tenir un stylo dans sa main et de griffoner au moins quelques notes dans le coin d'une feuille. A moins de mettre ces documents dans la poubelle ou au feu et donc de les détruire sciemment, il est toujours possible de mettre la main dessus. Aucun virus ne peut les corrompre, aucun pirate informatique ne pourra vous les voler, aucune panne ne vous empêchera de vous y replonger. C'est dans les livres et les gravures que l'on a découvert l'histoire de nombreuses civilisations dont la nôtre. Un savoir (ou une histoire) raconté évolue, change au gré de son narrateur alors qu'un livre fige la réalité comme une photographie de manière impartiale. L'écriture sur papier est un bon choix de sauvegarde.

    N°2 : Toujours garder une voire plusieurs copies, quelle que soit leur forme. Vous écrivez sur un traitement de texte. Quelle importance si votre copie est un PDF issu de votre écrit à une date donnée ? Rien n'est plus facile, avec Open Office par exemple, de créer un PDF. Ainsi même si votre document texte disparait vous pourrez toujours compter sur votre PDF vous dire "Voilà où vous en étiez quand vous m'avez fait". N'hésitez pas à modifier votre PDF en même temps que vous modifiez votre texte (il suffit de faire une sauvegarde qui écrasera l'ancienne version) et, à la fin de la journée, faites des copies de ce nouveau PDF à plusieurs endroits (le fragment D du disque dur de l'ordinateur, un baladeur MP3, une clé USB et un disque dur externe ; tous à la fois si possible, on n'est jamais trop prudent). Vous pouvez également le sauvegarder sur des serveurs sur le net (attention aux fermetures style MegaUpload) ou encore vous envoyer régulièrement le document par Email. A chacun de choisir la (ou les) solution qui lui convient le mieux.

    N°3 : Le célèbre auteur Bernard Werber a déjà donné plusieurs conseils aux écrivains en herbes (Ici) dont celui-ci : "Ne pas avoir peur de tout recommencer. En général le premier jet est imparfait. On a donc deux choix, soit le rafistoler comme une barque dont on répare les trous (...), soit en fabriquer une autre. Ne pas hésiter à choisir la deuxième solution." En effet, à force de persister à vouloir boucher les trous d'une barque qui prend l'eau, on fini par devoir terminer le parcours à la nage. Pour être honnête, j'ai longtemps réfléchi pour savoir si je ne ferais pas mieux de procéder ainsi, sur certains chapitres du moins. Par la force des choses, c'est désormais pour moi un passage obligé. Mais je sais que je devais de toute manière retravailler certains chapitres qui me paraissaient grandement insuffisants qualitativement parlant (redites, mauvaise construction, phrases qui ne s'enchaînaient pas naturellement). J'ai donc choisi de voir cela comme une chance, une opportunité pour améliorer le tout et pouvoir sortir une oeuvre complète et aboutie le moment venu.

    Ainsi me voilà en train de retravailler mon roman en reconstruisant en priorité les chapitres perdus tout en améliorant les passages tortueux pour les rendre plus fluides. Cette histoire connaîtra-t-elle une fin heureuse ? Seul l'avenir nous le dira.


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  • Vous trouverez ce calligramme ici : Le crochet du savoir.

    J'ai rédigé ce calligramme alors que j'étais en seconde. Alors que nous étudiions ceux d'Apollinaire, mon professeur de français du moment, l'auteur Alain Aucouturier, a fait faire à la classe un exercice, non noté, consistant à créer des calligrammes. J'en ai rédigé deux et voici l'un d'entre eux.

    Pour ceux qui se poseraient des questions concernant l'intérêt du point d'interrogation dans le calligramme, la réponse est simple. Comme l'indique son nom, le point d'interrogation est un point et quoi de mieux que le point d'interrogation pour ponctuer son propre point ? De plus, si je ne l'avais pas placé là, il m'aurait fallu placer une lettre à la place du point. Dès lors, le calligramme aurait perdu sa forme, faute de lettre, et n'aurait plus eu de sens.

    A présent, c'est à vous de trouver la (ou les) réponse(s) à la question.


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  • Vous trouverez ce texte ici : Il est temps.

    L'idée de base m'est venue simplement avec un calcul scientifique réel : à 30 cm d'un miroir, il nous faut quatre nanosecondes pour percevoir notre reflet, l'image doit faire un aller retour entre nos yeux et le miroir. Ainsi nous nous voyons plus jeune que nous ne le sommes en réalité. De là découllent plusieurs idées correspondant à la notion de vie à travers le temps.


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